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PrincesseTorchon
27 octobre 2007

Du métro à l'über... ou le mâle, pauvre gibier sociologique

En tant que femme, fille et maman, je suis une habituée des définitions pseudo sociologiques sur ma personne… La femme fatale, la working-girl, la femme-enfant… Votre princesse connaît et pratique depuis longtemps les magasines féminins et leurs analyses horripilantes des « tribus femelles »…

Il y a quinze ans, l’homme était encore à l’abri. Mais ce n’est plus le cas. Le pauvre mâle se retrouve lui aussi étiqueté, mâchouillé, recraché par la presse sous forme de vulgaire spécimen commercial et publicitaire.

Le métrosexuel a fait son apparition. Mélange de dandy et de gay, il se met des crèmes, est accro au shopping et sait faire la différence entre Lancôme et Hugo Boss. Des centaines d’articles lui ont été consacré, et quiconque suit de près le commerce des cosmétiques, des fringues et les magasines débilisants, connaît les dieux métrosexuels. David Beckam est sans doute l’archétype de plus souvent cité. Ben oui… Personnellement je suis TRES TRES loin de le vénérer pour son look. Il m’aurait presque dégoûté du sport et fait passer l’envie de comprendre ce qu’est un hors-jeu ok je comprends toujours pas

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L'originalité des métrosexuels est pourtant vieux comme les putes le monde. Ces trentenaires urbains qui découvrent les UV avant de découvrir un jour le cancer de la peau, n’ont rien inventé. Les pharaons mettaient du khôl et des crèmes pour avoir une peau toute douce, à la cour du roi Soleil, les hommes se poudraient les cheveux et le visage, et les dandys anglais, tel Oscar Wilde, se targuaient avec arrogance d’être à la pointe de la mode. Le mâle a toujours été coquet...

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Finalement le métrosexuel n’est qu’un médiocre rétrosexuel. Bien sûr je suis heureuse que mon homme sente bon et se préoccupe de son apparence mais sa réalité n’est pas celle de la pub et de la presse. Si les mâles ont dépensé 50 millions d’euros en 2002 en produits de beauté, nous ne croisons pas des Beckams à tous les coins de rue et tant mieux !

Parce qu’encore 75 % des hommes sont loin d’être des métrosexuels, un nouveau modèle a fait son apparition : l’übersexuel qui est plus dans la virilité affiché tout en célébrant la libération de la femme. De l’über, Jeannette Bertrand a dit « Il doit être capable de déchirer notre robe le soir puis de la recoudre au petit matin. »

Maria Salzman, gourou de la pub et créatrice des deux concepts (métro et über) illustre ce nouveau concept avec Bono et Georges Clooney (What else ? huuuuummm… ).

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Et si nous laissions les hommes être des hommes comme ils en ont envie, sans étiquette… Parce qu’il y a sans doute un juste milieu entre Beckam et Chabal.

Et tant mieux si nos chéris continuent d’aimer le foot, d’avoir la peau sèche et le torse velu…

De toute façon, une princesse ça aime pas prêter ses caches misères...

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