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PrincesseTorchon
1 février 2008

Y a des baffes qui se perdent ? on en a retrouvé une... à Berlaimont

Comme votre princesse vous avez dû, hier, entendre le fait divers qui a eu lieu dans un collège du Nord, à Berlaimont… 

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Lundi matin, un professeur de technologie après avoir été insulté de « connard » par un élève de 6ième, a giflé ce dernier. A la récréation suivante, deux élèves sont allés voir l’infirmière de l’établissement qui a elle-même alerté la conseillère principale d’éducation.

Le père du jeune garçon, gendarme, s’est rendu au collège en uniforme sur convocation du principal. Le professeur a reconnu s’être emporté. Le père a ensuite déposé plainte.

Le professeur a été interpellé chez lui l’après-midi même et placé en garde à vue pendant 24 heures. Il comparaîtra devant le tribunal le 27 mars.

Quant au rectorat, il devra se prononcer sur une sanction éventuelle contre le professeur.

Précisons que l'enfant est retourné en cours l'après-midi doit cependant faire l'objet d'un suivi psychologique.

Bon là je ne sais plus quoi penser de notre société. Soit la gifle est disproportionnée, un geste de colère mal placée. A la fois, je pense que cela pourrait arriver à tout le monde. Tout de même, le monde devient fou. Un soutien psychologique pour l’élève ! Non, mais c’est n’importe quoi, le gamin a juste pris une baffe, il ne s’est pas fait fouetter en place publique. Remarque, le psy passe encore. Mais je trouve que l’affaire aurait du rester au Rectorat. Bien sûr le professeur mérite un blâme, son métier c’est aussi de ne pas perdre son sang-froid. Personnellement une sanction plus grave serait, à mes yeux, un peu abusé, non ?

Quant à la justice, ce n’est pas de sa faute, légalement le père a le droit de porter plainte mais c’est pousser la chose trop loin… si le père n’avait pas été gendarme, on peut se demander de quelle manière l’histoire aurait tournée… sans doute pas en garde à vue… Et encore moins devant le tribunal. Lorsque j’étais en troisième, un élève a giflé un professeur. Conseil de discipline. Normal. Mais le prof n’a pas porté plainte… et c’était tant mieux !

Je ne suis pas pour les punitions corporelles, encore moins de la part du corps enseignant mais les professeurs ont de moins en moins de droit… On leur demande d’appliquer l’autorité mais quels outils ont-ils pour cela ? Les heures de colles disparaissent, ils n’ont plus le droit de donner des lignes…

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Bien que personne ne me demande ce que j’aurais fait, égocentriquement je vais vous le dire. Oui je serai allée voir le proviseur. Bien sur. Mais j’aurai aussi donné une punition avec engueulade à l’appui au gamin. Si mon mini-moi se permettait un jour de traiter son prof de connard, je le prendrais très très mal.

Les syndicats  d’enseignants et les Fédérations de parents d’élèves s’étonnent d’ailleurs de la "judiciarisation" de l’affaire, selon eux et moi disproportionnée.

Y a effectivement des baffes qui se perdent… tiens j’en distribuerais bien aux médias et à tous ceux qui, au moindre incident, portent plainte.

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