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PrincesseTorchon
11 juillet 2008

Parce que même les princesses peuvent devenir folle de désir...

Une de mes craintes depuis que je suis enceinte est que je vous abreuve, vous mes quelques lecteurs, d’articles comme on n’en voit tant sur le net : dégoulinant de ma niaiserie de future maman, illustrés par les photos de mon ventre mois après mois.

Loin de moi l’idée de penser que je fais mieux, après tout j’ai écrit un poème, mais de là à vous détailler chaque visite pré-natale et la joie chaque fois renouvellée de devoir se coltiner un toucher vaginal, faut pas pousser. Ce blog n’ayant pas été créer POUR narrer ma grossesse, je m’en abstiendrais.

Pourtant, ami public, il serait difficile pour moi de ne pas en moufter mot, parce que je peux vous dire que PERSO avec le bide que je me paie, je ne peux plus oublier que je mettrais bas dans un plus de deux mois !

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Et oui je vais donc vous parler grossesse. Plus particulièrement des envies de femmes enceintes. Oui, vous en avez forcément entendu parler. Vous avez sans doute dans votre entourage un couple d’amis qui vous a fait subir le récit de la grossesse de madame et de sa soudaine envie de kebab frite à trois heure du matin. Caprice que monsieur, en futur père avisé et désireux de survivre se montrer aimant s’est dépecher de contenter le plus vite possible. Si j’emploie le mot caprice, c’est à dessein. Je ne nie pas que les envies existent, nan, mais franchement, elles sont surmontables et nul besoin de traumatiser l’Homme et de l’envoyer en expédition « barquette de fraises » en décembre. Si je peux vous dire ça, c’est des envies, j’en ai eu.

Pour Petite Perle, j’ai passé deux mois à me nourrir de pots de fromage blanc 1kg dans lesquels je coupais des rondelles de bananes. Oui. Deux mois. Mais, comme la grande fille que je suis, j’allais me les acheter toute seule mes pots et mes bananes. Ou alors j’attendais que Prince Charmant aille en course.  Bref les hormones m’ont joué des tours mais rien de traumatisant.

Mais alors là... c’est venu d’un coup. La semaine dernière. . L’image s’est imposé dans mon esprit pervers. Comme une icône. Ma bouche s’est rempli de salive. Et là, comme ça, au milieu d’une conversation avec Prince Charmant, je me suis écriée Je veux un Mister Freeze. Oui. Cette connerie de glace à l’eau et au sirop, super chimique, en forme de bâtonnet plastifié. Il était 20 heure et je rappelle que nous habitons dans un monde étrange où les magasins ferment le soir - la campagne.

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J’en ai même rêvé pendant la nuit de ces putains de Mister Freeze. J’ai du patienter jusqu’au lendemain soir. Et enfin, les yeux révulsé et la salive coulant le long de mon menton, j’ai pu me jeter dessus sur un Mister Freeze à la framboise. Depuis il me faut ma dose chaque soir. Devant la télé.

Alors régulièrement je prie. Je prie de toute mon âme pour qu’il n’y est pas de rupture de stock. Parce que là je ne réponderais plus de rien.

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